Voir aussi
http://mitternachts-lied.net/blog/index.php/2005/07/10/155-les-droits-du-blogueur
http://www.blog-ebusiness.com/index.php/2006/10/18/16-ne-blogue-pas-qui-veut
http://ccberger.free.fr/?p=19
http://mitternachts-lied.net/blog/index.php/2005/07/10/155-les-droits-du-blogueur
http://www.blog-ebusiness.com/index.php/2006/10/18/16-ne-blogue-pas-qui-veut
http://ccberger.free.fr/?p=19
Ceux qui écrivent et publient sur un blog engagent leur responsabilité sur le contenu de ce qui y est écrit.
Le statut juridique du blog est établi par l’article 6 de la
loi pour la confiance dans l'économie numérique n°2004-575 du 21 juin
2004, qui identifie trois types d'intervenants dans la communication
en ligne : le fournisseur d'accès internet (FAI), qui est personnel à
chaque internaute, l'hébergeur du service (celui qui est propriétaire
du disque dur) et l'éditeur du dit service (qui publie, met en forme,
gère le site). Alors que le FAI et l'hébergeur sont en principe
irresponsables du contenu d'un site c'est l'éditeur qui assume cette
responsabilité.
Les obligations du blogueur :
La responsabilité pénale du blogueur
Certains écrits sont pénalement incriminés en eux même : la
liberté d'expression est une liberté fondamentale mais il n'existe
aucune liberté générale et absolue. Conformément à l'article 11 de la
déclaration des droits de l'homme et du citoyen : « La libre
communication des pensées et des opinions est un des droits les plus
précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas
déterminés par la Loi. »
D’après la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, le blogueur sera tenu responsable pour :
En même temps sont prohibés la provocation à commettre des crimes ou des délits. La sanction varie: si la provocation est suivie d'effet, le blogueur est complice du crime ou délit et passible des mêmes peines. Si la provocation n'est pas suivie d'effet, le blogueur encoure 5 ans de prison et 45.000 euros d'amende si l'infraction à laquelle il a provoqué figure dans la liste de l'alinéa 1 de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 (meurtres, viols et agressions sexuelles, vols, extorsions, destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévus par le titre Ier du livre IV du code pénal).
Mais pour que la diffamation existe elle doit remplir quelques conditions :
Pour le blogueur qui est accusé d’avoir commis une diffamation il y a des moyens de défense :
Le blogeur et son employeur
Par employeur on comprend le supérieur hiérarchique, le
ministre pour un fonctionnaire, mais aussi le professeur pour un
écolier.
Le problème qui se pose est si ce qu'un
blogueur écrit chez lui, en dehors des heures qu'il doit consacrer à
son activité professionnelle ou scolaire, peut entraîner une sanction
disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement ou le renvoi de
l'établissement ?
Le principe est que la sphère privée
est séparée de la sphère professionnelle. Aucun salarié ne peut en
principe être puni pour un comportement qu'il a dans sa vie privée ou
en dehors de ses heures de travail ou d'étude.
Mais il y
a certaines professions qui font exception à cette règle. En plus,
lorsque le blogueur parle de son travail sur son blog on applique un
autre principe : « le comportement du salarié dans sa vie privé ne
justifie pas de sanction disciplinaire, sauf si ce comportement cause
un trouble caractérisé dans l'entreprise. »
Il faut
aussi mentionné que le salarié, qui est lié contractuellement à son
employeur, a à l'égard de celui-ci une obligation de loyauté, qui
rendrait fautif tout dénigrement et critique virulente publics, même en
dehors des heures de travail.
Blog et vie privée
Le blogueur a aussi l’obligation de ne pas parler de la vie privée d'une personne, dénommée ou aisément identifiable, sans son autorisation. Il n’a pas non plus le droit de diffuser son image, ni le son de sa voix. Capter l'image d'une personne dans un lieu privé ou la voix de quelqu'un parlant à titre privé ou confidentiel sans son consentement est un délit pénal.
Conclusion? Bloguez légalement: c'est plus facile!